Le syndrome l’évasion ou ‘’ Maladie de world of warcraft’’
Il se développe lentement perturbant parfois l’équilibre de la vraie vie.
Jouer ou reprendre World of Warcraft est bon moyen de détente moins coûteux que d’aller au restaurant, en boite etc. L’avantage de ce jeu, en dehors du contenu illimité et très complet, c’est que l’on peut s’y créer une vie sociale. Certains joueurs développent une forte amitié qui se répercute dans la vie réelle à travers des rencontres. L’écran s’efface peu à peu.
Cependant, malgré un aspect très positif de ce côté social, il existe une facette plus sombre qui touche un grand nombre de joueurs. Le syndrome de l’évasion.
La réalité peut être stressante, ennuyeuse ou triste. World of warcraft et nos ‘’ amis virtuels’’ sont un refuge plus agréable que la froideur de l’IRL. Il arrive aussi que les joueurs ne sont pas en mauvaise posture et que la vie leur sourit mais ils commencent à se connecter davantage sur wow, se couchent très tard voir au petit matin et délaisse du jour au lendemain leur vie au profit du jeu. Nos proches s’en aperçoivent mais ont parfois peur de nous blesser en expliquant qu’ils ont l’impression de ne plus nous voir.
Citation :
Les symptômes :
- Nos conversations tournent presque qu’autour du jeu, du rp, et des contacts virtuels.
- Sortir de chez soi est devenu un véritable défi. Le souvenir du dernier centre commercial avec votre moitié ou un ami devient presque impossible à se rappeler. Notre famille et nos amis qui ne vivent pas sous notre toit ont des contacts avec nous presque que virtuels et ceux qui ne partagent pas notre univers se retrouvent même parfois exclus de nos échanges.
- Votre état mental se dégrade sans que vous le sachiez. Se connecter devient essentiel. Si on vous reproche votre attitude, vous prenez la mouche. Les conversations sur d’autres sujets avec notre entourage nous découragent ou paraissent ennuyeuses . ‘’ Ah tu as eu un nouveau travail… ? Félicitations ! .. Ah tu as aussi trouvé un chéri ? Bah bravo.’’ Vous n’avez même plus envie d’argumenter.
- Parler du jeu et de ce que vous y vivez devient obsessionnel. Vous vivez le jeu et non, le terme jouer n’est alors plus approprié. ‘’ Tiens t’as vu ce que un tel ou un autre a fait ?! On a eu ça.. on s’est fait attaquer par ça ! Putain et y’a eu ça et ça aussi !’’. Évidemment, la personne en face de vous ne sera pas forcément passionnée par ce que vous dites mais vous laissera faire, blasée si cela fait plusieurs fois qu’elle vous alerte sur votre état.
- Vous devenez votre personnage. Les actions qu’il vit en jeu de rôle vous affecte en vrai. ( Amour – Amitié – Mort etc ). La mauvaise attitude des autres personnages à l’égard du votre vous empêche de discerner la réalité et tout ce qui peut perturber votre train train virtuel quotidien est pris à cœur au point parfois de devoir réfléchir comme si les problèmes étaient réels. Vous en parlez avec sérieux et cela compte pour vous.
Bien sur d’autres symptômes s’ajoutent à cette liste mais cela deviendrait trop long a écrire. Le problème dans ces moments là, c’est que le monde continuera sans vous et vous pourriez bien perdre ce qui comptait et était réel sans vous en apercevoir. Le conjoint devient distant, la famille vous parle peu, vos amis sortent sans vous et on se met à vous éviter parfois même sur le jeu. Dans ces moments là, il est vital de faire une pause. Au début, vous pourriez ressentir un état de manque puis cela s’estompera au fil des jours. Retrouver la réalité sera peut être même vécu comme une délivrance et vous permettra de vous concentrer sur vos véritables problèmes.
Ce qui est triste avec ce syndrome, c’est qu’il n’est pas vécu par tous de la même façon et parfois, c’est lorsque nous prenons la peine de lever les yeux de notre écran cinq minutes, que ce qui nous tenait à cœur a disparu. Et là, nous ne comprenons plus. Réagissez avant qu’il ne soit trop tard. Le temps défile mais ne se rattrape pas.
Auteur : Matsu Lynar ( Julie )
Dernière édition par Matsu le Mer 6 Mar - 10:17, édité 1 fois