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 Saga du Long-Marcheur ou Saga d'Evgueny le fjölkunnigr

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Evgueny Tharlson

Evgueny Tharlson

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Date d'inscription : 09/04/2017
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Saga du Long-Marcheur ou Saga d'Evgueny le fjölkunnigr Empty
MessageSujet: Saga du Long-Marcheur ou Saga d'Evgueny le fjölkunnigr   Saga du Long-Marcheur ou Saga d'Evgueny le fjölkunnigr EmptyMer 17 Mai - 16:20

Citation :
Il était un seigneur qui se nommait Andrey, de la lignée de Tharl l'Ancien. Il régnait sur de belles et bonnes terres en Lordaeron et tenait son pouvoir sur l'île de Fenris au milieu du lac Lordamere, ainsi aux abords du palais des Menethil.
En ce temps là régnait Terenas Menthil le second du nom roi des hommes et des terres du nord. Grande était sa puissante et il fut connu comme étant un excellent diplomate. En ce temps là le royaume de Lordaeron était prospère et le commerce y fut florissant. Contrôlant les routes menant du nord au sud le seigneur de Fenris acquit vite une grande richesse et en fit bénéficier sa seigneurie. Andrey de la lignée de Tharl était reconnu par ses pairs comme un bon négociant mais surtout comme un redoutable guerrier.

Haut de plus de deux mètres, l'allure fière, le regard glacé il imposait sa masse à la cour du roi et ne passât jamais inaperçu tout au long de son existence. Bien que noble d'une ancienne lignée, Andrey, tel son père, et le père de son père avant lui ainsi que tous les autres sur moult générations, ne portait point l'épée. A la dent du drake il préférait le croc de l'ours. C'est pourquoi il était toujours armé de son imposante hache gravée. Mythes et légendes racontent que Forge-Mort la hache était maudite et qu'elle pouvait abattre un arbre d'un seul coup bien placé ! Lui bien que ne reniant point son surnom de Forge-Mort préférait l'appeler Don d'Elder, on dit qu'elle le suivait partout, et que la nuit venue elle trônait au dessus de son lit.

Terenas Menthil avait confiance dans les hommes de sa garde, Andrey était l'un d'eux. Chevalier de Lordaeron, héraut du roi, son oriflamme claquait au vent, au gré de ses déplacements.

Nombre de fois les campagnes de Lordaeron furent battues par les lourds sabots des chevaliers de Fenris. Nul n'aimait ces hommes de plaques rouges et noires vêtus, au chevaux grands et imposants. Silencieux et dociles ces hommes aux armes étaient habiles. Arborant fièrement l'oriflamme du loup menaçant. Au parti de gueule et de sable, meublé du loup de fer, les couleurs du seigneur de Fenris instaurait un sentiment de crainte et de peur chez les petites gens. Souvent, quelques barons et chevaliers s'adonnant au pillage, gâtant les terres du sud, furent confrontés au courroux de sa majesté. C'est en cela qu'en Arathi, notamment, l'on vit parfois une colonne sombre dit-on, composée de géants, chevaucher jusqu'au camp des insurgés et autres rebelles récalcitrants. La Garde de Fer n'épargnait personne, ni femmes ni enfants, et le fils des Tharl envoyait en personne les coffres remplis des crânes des vaincus. Au cœur de la seigneurie, demeuraient fidèles et assidus les hommes de la Garde de Fer. Vétérans, grands combattants, redoutables et confiants, les hommes de la Garde de Fer protégeaient les places et les terres du seigneur Andrey. En ce temps là Fenris, la "marche du roi" devait faire face à pléthore de menaces. Des brigands des landes de Gilnéas, aux pirates de Baradin en passant par les détrousseurs et les écorcheurs itinérants, la Garde de Fer réduisait au silence tout ceux qui osaient s'attaquer aux bien de leur seigneur. La légende raconte que les plus anciens de la Garde arboraient au devant de leur destrier, les crânes blancs des ennemis défaits. Trois crânes pour les trois commandants. Deux crânes pour les six capitaines, un crâne pour les douze lieutenants. Au plus fort de son nombre, la Garde de Fer était composée de plus de cinq cent membres. Les traditions veulent que les hommes gardent les portes de leurs seigneurs, pour Fenris il en était tout autrement. La Garde de Fer était présente jusque dans la chambre des fils de Tharl et veillait tout autant qu'il le fallait. Une heure, une nuit, une journée, sans jamais bouger mais toujours prêts, les chevaliers de la garde étaient, on le dit, fanatiques.  

Vivait alors en ce temps là Herald qui était petit seigneur en Alterac. Il avait la réputation du félon et était reconnu comme parjure. Sans foi ni honneur il faisait régner la terreur sur ses terres, extorquant les paysans, larsinant les marchands et détroussant les voyageurs. Il vivait en une haute forteresse de pierre, bâtie par le sang de ses gens. Il était alors une grande gêne pour Dalaran et ses alentours. Aussi quand le seigneur de Darrowmere présenta ses griefs contre cet homme au roi, il fut soutenu par les mages du Kirin Tor. La décision fut prise de lancer un expédition punitive pour châtier ledit seigneur. Mais,  nul noble de la cour n'osa se porter volontaire, car tous savaient que les terres alterans étaient sauvages et rudes... Que les montagnes étaient dangereuses et peuplées de monstres redoutables et de brigands assoiffés de sang. La forteresse du seigneur Herald le Cruel était par dessus-tout perché au sommet d'un pic enneigé, rendant toute poliorcétique impossible. Et c'est de ce terrain avantageux que le vil calculateur avait tiré avantage pour commettre ses brigandages. Nul volontaire donc pour aller déloger celui que l'on nommait le serpent des montagnes. Les affronts furent de longue durée et au fil des mois passants, nul n'osa plus parler du problème persistant. Alors les regards se tournèrent vers le seigneur de Fenris, suspicieux... Les caravanes et convois ayant eut vent des menaces d'Alterac faisaient désormais un détour par la forêt des hauts-pins d'argent. Ce qui enrichissait fortement le seigneur Andrey, déclenchant quelques rivalités et nombres d'animosités... C'est lors de la grande assemblée des seigneurs de Lordaeron sous l'autorité du roi Terenas Menethil le second que l'opprobre fut publiquement lancée sur le seigneur Andrey Tharlson. On l'accusa de félonie, des magie noire, de brigandage, d'esclavagisme... Pour ne rien arranger un homme de la Garde de Fer fut assassiné, ce qui provoqua la rage noire d'Andrey qui, se saisissant de sa hache au cours du banquet du soir, fendit la table en deux d'une main ! Sa Garde de Fer, au nombre de trente hommes fit rempart et tint les nobles en respect. Andrey se hissa alors sur une table valide et déclama ceci :

Malheurs ! Vous m'accusez moi !
Qui de tout temps ai défendu notre Roi...
D'avoir brigandé, violé et comploté !
D'avoir même de noire magie abusé...
Soyez maudits vous tous ici  bas !
D'avoir mis mon honneur hors la loi...
Je ramènerai la tête d'Herald le Cruel !
Et que jamais plus n'entende un tel fiel...

Alors les nobles se turent et acceptèrent le marché. Tous espéraient en secret que le seigneur de Fenris y laissa les dents et qu'on le revit plus jamais. Et celui-ci fit partout savoir qu'une son ost, forte de tous ses bannerets et chevaliers, aux collines de Darrow se réunirait et forte de deux mille hommes marcherait sur la forteresse au nord des montagnes. Alors Herald le Cruel à l'annonce de cette guerre à venir fit renforcer cols et passes, pics et fossés pour piéger la troupe de son ennemi Il rassembla tout ce que les montagnes comportent de brigands, de voleurs, de détrousseurs, de chevaliers errants et même de yétis et fixa son camp. Les jours passèrent et bientôt les premières neiges de l'hiver vinrent se poser sur les chemins pavés. La troupe d'Herald le Cruel faisait face au vide, et les éclaireurs revenant finalement d'une longue mission déclarèrent que nul ost ne s'était présentée aux collines par les vents balayées. Herald se sut sauf et rit alors à gorge déployé, le grand seigneur de Fenris et sa terrible Garde de Fer n'avaient nullement oser venir en ses terres. Alors il prit la décision de rebrousser chemin et de s'en aller célébrer trop dignement cette piètre victoire. Deux jours plus tard alors que la troupe s'était débandée et que seuls quelques brigands campaient au pied de la tour maudite, l'on entendit les cloches sonner et les cors retentir dans toute la vallée... Car au loin sur les vastes étendues du lac s'étaient profilées des dizaines de voiles noires et rouges du loup de fer frappées... La flotte n'eut aucun mal à accoster en ce que nous savons être le clôt de Dandred. Et après une maigre résistance des brigands, une armée de huit cent hommes s'élança contre la forteresse maudite, les villages alentours furent abandonnés à leurs sorts, les habitants qui osèrent résister furent décapités puis pendus par les pieds. Pour ceux des gens du seigneur qui avaient ouvert leurs terres et avaient salué amicalement la présence de cette armée, il fut fait de grands honneurs. Andrey Tharlson à la tête de son armée, paré de sa lourde et noire armure de chevalier progressait à vive allure et délivra nombre de hameaux avant de croiser la première ligne ennemie...

Dans un champ coupé en deux d'un petit ruisseau et battu par les vents, une horde de brigands, de lansquenets, de miliciens et de quelques chevaliers faisait face au rang parfait de trois cent hommes, uniformes, de la Garde de Fer. Les bandes déchaînées et assoiffées de sang d'Herald le Cruel chargèrent le rang stoïque des armures noires et des bannières du loup de fer. Ce fut là un grand massacre et le ruisseau déborda bientôt d'un flot de sang chaud. La garde de Fer piétinait les crânes. Au bruits des cris et des clameurs du combat succéda celui des os brisés et des têtes arrachées. Les hommes du seigneur cruel fuirent tant qu'ils purent tandis que d'un pas ferme et cadencé avançaient les hommes de fer bardé. Il n'y eut nulle reddition, Andrey, fit passer au fil de la lame tous les brigands et meurtriers des innocents. Quelques ennemis purent se cacher dans les montagnes... Le soir approchant l'ost était au pied de la forteresse, hors de porté des défenses mais encore assez près pour contempler les couleurs de l'ennemi. Une bannière verte et marron, frappée d'une aigle noir tenant une rose rouge. Tharlson jura dix pièces d'or à qui des siens fera tomber la haute bannière le premier. Mais, il était tout à fait impossible de faire mener, béliers et trébuchets jusqu'à la place.

Aussi, l'hiver venant Andrey sut qu'il ne pourrait déloger Herald. C'est alors que lui vint une idée... Il fit hisser les navire au plus haut possible et ordonna qu'on les démontent. Puis du bois trouvé il fit fabriquer sur mesure, catapultes et béliers... Alors le siège qui jusque là semblait impossible, fut fait. Andrey Tharlson, debout sur un haut roc, ses mains sur sa claymore reposée, ordonna de viser les fondations de la forteresse. Et pendant une semaine entière, sans relâche six catapultes ouvrirent le feu sur les pieds du géant harassé. Et au dixième jour de la haute tour du donjon félon, un bannière blanche fut hissée. Herald le Cruel se rendait. Les chevaliers de Fenris entamèrent des clameurs de joie et se firent insistant pour aller piller le forcené. Mais Andrey se méfiait... Un tel félon n'ayant aucun honneur avait sans aucun doute concocté un piège des plus vils... Il contempla ses hommes noyés dans la neige, certains grelotants de froid... Il fallait vite l'achever. Il fit redouble la cadence des tirs et au matin, sous les coups incessants, la moitié du donjon ennemi s'effondra dans un long et lourd fracas. Alors le chant des cors emplit la grande vallée et par la Garde de Fer la charge fut menée, suivie des chevaliers de Fenris et des hommes au courage le plus ardent... Alors que le soleil pointait la mi-journée il ne restait plus rien de la défense opposée. Herald lui était introuvable. Il fallut passer par le feu pour délier les langues des prisonniers et enfin on indiqua aux hommes de Fenris une trappe de pierre qui menait en des salles cachées, au cœur du pic rocheux et sous la montagne. La Garde reprenant sa marche ouvrit la dalle de pierre, et s'engouffra sous la terre... Andrey le premier, ils tuèrent une bonne centaine de d'hommes d'armes et de stipendiés... Et quelques temps après avoir sécurisé les sous-sol, il mirent la main sur Herald le Cruel qui pleurait tout son désespoir. Il fut décidé de le garde vivant et de l'offrir au Roi Terenas Menethil. L'ost était sur le départ quand trois hommes virent chercher le seigneur de Fenris. Horrifiés ils lui montrèrent un groupe de salles emplies de bourreaux gisants au sol. Des cadavres frais et mutilés étaient accrochés aux murs, des tas de pieds et de mains avaient été dressés et il y avait là une odeur de sang et de pourriture... Une odeur de mort... Non loin de là furent découvertes des cellules pleines. Vieillards, femmes, enfants, hommes étaient entassés nus et affamés comme des bêtes dans les ténèbres suffocantes... Tous furent libérés et reconduits saufs avec de quoi manger et se vêtir. Au soir présent, le campement était plein des rires et des chants joyeux de ceux qui avaient fait tomber le maléfique seigneur des lieux. Les prisonniers libres et heureux accompagnèrent en cette célébration la victoire du Loup de Fer.

Il faut maintenant dire qu'il était un homme, le brave et bon seigneur de Darrowmere. Sage, il veillait sereinement sur le centre de Lordaeron et retenait les hordes trolles des Hinterlands. Pour ses bons services et ses grandes qualités le Roi Terenas fit de ses terres le Comté de Caer Darrow. Le seigneur vécu bien heureux et trouva une femme douce et belle qui lui donna deux fils et deux filles. De ces enfants naquirent d'autres légendes et d'autres sagas. Mais la plus grande des filles du Comte avait hérité d'un vif tempérament. Indépendante et curieuse elle allait et venait depuis sa majorité entre Dalaran et le comté. Passant des semaines et des mois à s'instruire, dévorants des dizaines de livres et d'écrits, elle s'était intéressée à l'histoire des hommes et de leurs pays. Elle avait en outre développé de grandes qualités de mage et fut introduite au Kirin Tor. C'est au cours de sa vingt-cinquième année, alors qu'elle avait tout juste reçu son titre de mage que le malheur la frappa de plein fouet. Sa mère était morte d'une mauvaise fièvre et son père éprouvait alors un grand malheur. Le Kirin Tor en la personne de l'Archimage Ulrich concéda alors à l'aînée des fille du comte les obsèques de sa mère défunte. Elle fut attendue par la garde de son père à la porte sud de la ville. La troupe en route, passa par Alterac deux mois avant que n'intervienne la Garde de Fer. L'attaque fut subite et tourna court. Il ne fut fait nul prisonnier que la fille du comte, de laquelle Herlad le Cruel pensait tirer une bonne rançon. Ellana avait donc été enfermée dans les cachots noirs et suintants de la forteresse, massée au milieu d'autres femmes de plus basses conditions. Elle fut enchaînée et impuissante elle vit ses compagnes servir de défouloirs aux hommes mal avisés. Bastonnées, violées tuées et mutilées par plaisir, elle ne resta sauve que sur ordre d'Herlad qui, le temps passant, nourrissait désormais d'autres envies pour elle. Il avait prévu un mariage forcé, qui le jour des noces dût être reporté quand sonnèrent les cors de guerre. Elle l'entendit des geôliers... Une ost par le sud devait arriver. Une grande armée menée par le seigneur de Fenris.  Et quelques temps plus tard, alors que ses dernières forces l'abandonnaient et que le seigneur félon lui faisait maintes pressions un grand tumulte fit trembler les parois de sa cellule, un grondement sourd et un tremblement terrifiant déclencha les cris des prisonniers et tinta l'air de leurs hurlements... Aux heures d'inquiétude passées survint l'espoir sacré. Une troupe d'hommes en armes arborant le fières et nobles couleurs de leur seigneur, délivrèrent les prisonniers... Elle se rua parmi tant d'autres à l'air libre et goutta ainsi pour la première fois depuis deux mois, l'air vif et frais de la liberté retrouvée. Elle était fille d'une noble lignée et après avoir été restaurée et revêtue elle voulut remercier le seigneur glorieux qui avait assuré son salut. Elle le trouva en une tente commune aux autres. Simplement habillé. Glabre car fraîchement rasé elle lui offrit un très long sourire et une inoubliable soirée...

Les cloches sonnèrent à volée au jour où le seigneur retrouva ses terres. Grande fut la fête et long fut le banquet. Bardes et trouvères pour toute la soirée et la nuit chantèrent, les louages du seigneur glorieux du mal victorieux... Et ainsi le seigneur de Darrowmere reprit goût à la vie. Il fut à jamais fervent protecteur du petit seigneur. Après avoir livré les crânes et le traître, le comte de Caer Darrow accorda, avec la bénédiction du Roi, la main de sa fille d'amour enivrée, au seigneur qui l'avait sauvé. Et c'est ainsi qu'en l'année 589 du calendrier du Roi, trois ans avant les funestes évènements qui entrainèrent la guerre contre les orcs, naquit le fils d'Ellana de Caer Darrow et d'Andrey de la lignée de Tharl l'Ancien. Il fut nommé Evgueny, ce qui signifiait le "Bien-Né", et sous les applaudissements et les hourras de la Garde de Fer et des habitants de Fenris, comme seul et légitime hérité il fut présenté...
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