Rumeurs de Sombre Comté

Elle s'habitue à vivre dans les bois, elle ne quitte pas le village pour autant.

Drake l'héberge chez lui elle a fait le ménage cela lui a prit plusieurs jours mais tout est propre sauf la porte légèrement branlante.

Elle semble heureuse et lit souvent.

Citation :

Le vent soufflait et soufflait à travers les branches noirâtres qui bloquaient parfois la route peu éclairée vers Sombre-Comté. Un homme vêtu modestement, coiffé d'un haut-de-forme, armé d'un vieux fusil de chasse et pour seul espoir, une lanterne manquant de s'éteindre à chaque froide brise trop perçante. Son étalon noir galopait lentement sur le chemin de pierre, la cape mouillée que portait le voyageur se brandissait derrière lui, claquant sur la croupe de l'animal qui portait quelques effets personnels légers.

À chaque dizaine de secondes, le maître du destrier ébène regardait derrière son épaule pour être certain qu'une personne le suivait toujours de près afin qu'elle ne se perde pas des les lugubres forêts qui éreintait la seule route disponible. Une crinière rousse flottait dans les airs, une femme enroulée dans une large robe sombre, le visage caché par la nuit, suivait cet homme frappé par la petite pluie qui tombait depuis quelques minutes. Elle semblait bien maîtriser son cheval, qui lui aussi transportait quelques bagages de peu de valeur.

Après un bon galop au cœur de ce boisé d'ombre, les deux voyageurs s'arrêtèrent devant les portes de la ville connue sous le nom de Sombre-Comté. Un Veilleur leva sa lanterne vers le duo monté sur chevaux, puis il laissa les deux individus passer, aucune menace ne se dégageant des aventuriers sans peur. Le mâle prit la direction de l'auberge du Corbeau Écarlate, la femme le suivant de près. Quelques regards des gardes de la ville se posaient sur eux, mais les deux humains ne semblaient pas intimidé par cet accueil plutôt froid.

C'est une fois les montures attachées à une clôture de l'établissement que les deux silhouette se faufilèrent dans l'auberge, les vêtements humides laissant un passage pluvieux derrière leurs pas. L'homme parti discuter avec l'aubergiste, tandis que la rouquine au minois fort appréciable l'attendait au pied des escaliers. Après un court échange entre le chapeauté élégant et la propriétaire de l'auberge, que le couple, visiblement d'origine gilnéene de part leurs habits, montèrent à l'étage et s'enfermèrent dans une chambre à double tours.

Après leur première journée en ville, sans que leurs déplacements soient traçables, quelques curieux auraient pu les apercevoir. L'aubergiste pourrait raconter aux plus insistants quelques petites informations sur ce duo aussi louche qu'étrange. Apparemment, les voyageurs seraient parti du bourg de Surwich, leur voyage fût long, mais discret. Les deux semblaient être mari et femme, dans la fleur de l'âge, peu riche, mais beaucoup de motivation. Leur but quoi que imprécis, était selon leurs dires de trouver un boulot dans le coin et pouvoir s'installer sans histoires à Sombre-Comté une fois l'argent nécessaire récolté.

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Citation :

Trois jours après l'arrivé du couple gilnéen, des bruits de galop résonnaient près de la taverne du Corbeau Écarlate. Les deux humains étaient sur leurs montures, partant de Sombre-Comté avec vitesse, se suivant en file indienne, comme à leur arrivée dans la ville. Ce ne fût qu'une question de seconde pour que les deux voyageurs disparaissent dans la nuit du Bois de la Pénombre, comme seul guide Jason et sa lanterne. Apparemment, les gilnéens avaient quittés l'auberge peu avant leur départ.

Les rumeurs étaient donc fausses, Jason et Jacyne étaient venus à Sombre-Comté pour des raisons qui restèrent sans doute éternellement obscures. Une arrivée précipitée et un départ rapide, c'est tout ce que les habitants et passants de la ville avaient pu distinguer du couple dans la moindre mesure où leur passage fût remarqué finalement. Ils ne furent d'une ombre distante et reculée dans cette place forte, résistance contre les non-morts de la forêt maudite.

Aucunes informations sur les raisons du départ. Aucunes idées de leurs futures destinations à travers Azeroth. Tout portait à croire que ces aventuriers, venus d'une ville rasée et pétrifiée, allaient devenir un souvenir, puis une rumeur et en conclusion un oubli pour les gens de la région. Personnes ne savaient qui ils étaient et ce qu'ils cherchaient en réalité, mais tout semblait montré qu'ils avaient trouvés un objectif commun. C'est ainsi que Jason et Jacyne Holmes fût aperçu peut-être pour la dernière fois dans le village...

Elle était encore enfermée dans les fours de la forge, travaillant sans relâche sa technique de fonte mais aussi d'alliage pour créer une arme solide, légère, très coupante mais aussi flexible voire incassable.

Elle avait dû recommencé à nouveau. La première avait été briser sous ses coups de masse. Après avoir refondu le métal, elle avait fait la même erreur.

Elle repris son idée dans le bronze mais se décida à ajouter de l'acier importé d'Ironforge provenant du mont Rochenoire, cela semblait prendre forme.

Puis elle se demanda si l'entretien entre la secrétaire de la chancellerie et son Commandant c'était bien passé, vu qu'aucun écho de cet entretien n'était arrivé à ses oreilles dans la forge.

Elle aurait aimé savoir si le haut veilleurs Odnay, avait remis son tabard, et pourquoi il avait eu se changement si soudain de comportement.

Milieu de la nuit, ou début du matin à Sombre Comté. Mais comment savoir dans les bois de la pénombre ou débute l'aube et ou commence le crépuscule, la noirceur reste toujours diffuse entre ses nuages noir et menaçant, parfois il éclate une petite pluie ou un torrent d'eau. Les lieux mélancoliques sont propices à la réfection ou à la somnolence.  Un hululement lointain d'un oiseau de nuit vient percer le silence de ces lieux, rapidement un hurlement de worg viens à son tour répondre à cet autre enfant de l'obscurité. Puis le silence reviens dans les bois lointain mais si proches à la fois.

Sur la place ont peut entendre le dernier tintement de la vaisselle dans la taverne à demie éclairée, surement Randal terminant sont dur labeur avant de prendre un repos mérité de cette longue et interminable nuit. Le clapotement de l'eau, tintement délicat de la fontaine, l'humidité s'écoulant lentement sur la mousse de ses pierres. Le crépitement des dernières braises de la forge, la lumière douce et jaunâtre qui se diffuse de part ses fenêtres et danse sur la place proche de la fontaine.

Dans un recoins de la forge, une personne et assise en tailleur, appuyer contre le mur, son arme de plaque massive de couleur obscure dont uniquement les légères dorures ressortent dans un éclat des plus subtil. Ont semble reconnaitre une femme à la taille peu ordinaire, ses mèches de cheveux noir lui retombent légèrement sur le visage qui semble être sont seul atout féminin. Des perles de sueurs coulent le long de ses tempes, pourtant il ne semble pas faire une chaleur si étouffante à présent dans la forge qui s’éteint lentement dans le four. Une grimace de souffrance semble agiter soudainement le corps endormi de la jeune femme. Celui ci laisse échapper une plainte craintive, quelque peu angoissante, s'agitant à présent.

Elle semble prise d'un cauchemar, elle marmonne des choses incompréhensibles, certes du commun mais dit de façon rapide, son cauchemar semble des plus angoissant. Pourtant son dernier dans ses souvenirs remonte à l'enfance. Elle subit par ses songes son plus grand cauchemar, elle voit son père, des flammes, des armes, du sang, des hurlements d'angoisse.

Elle ouvre les yeux dans un sursaut, le corps entièrement recouvert de sueurs froides, le cœur haletant qui cogne dans sa poitrine comme elle bat le fer avec son marteau de forgeronne, ses yeux révulsés d'angoisse. Elle regarde au tour d'elle paniquée, puis ce rend compte qu'elle est dans la forge du Sombre Comté et reprend ses esprits.

" Ce n'était qu'un rêve... Mais cela semblait si réel ... Que m'arrive t'il ? .... "

Elle ne se rendormira pas, elle passera sa nuit à prier la Sainte Lumière en pénitence à genou, les coude poser sur l'enclume, elle passera le reste de sa nuit à se rassurer au prés de la Lumière, et à l'aube du matin quand le coq aura chanter, elle se dirigera vers l'auberge espérant pouvoir prendre un bain, peut être es t’elle malade même si cela ne lui arrive jamais.

Elle est comme à son habitude dans la forge, elle a remplit le grand abreuvoir qu'elle cache derrière le paravent d'eau chaude qui maintenant est tiède. C'était une de ses astuces pour prendre un bain sans avoir à rentrer dans la Taverne, quand elle voulait être seule pour faire le point.  

La patrouille qui s'était dérouler il y a quelques heures l'avait meurtrie de l’intérieur, l'annonce faite part le second Mastu encore plus. Il y avait un mage noir qui menaçait Sombre comté, les Worgens qui semblaient être réanimer aurait dû la mettre sur la voix. Pendant qu'elle cherchait à retirer son épée massive dans le corps d'un des leurs, elle avait cru entendre le nom d'Ailedan de la voix tremblante du second, penchait sur celui qui porter ses couleurs, nos couleurs.

Elle enfonce lentement sa tête sous l'eau, le massif avait exploser. Elle s'était retrouver recouverte de son sang ou cette matière noir qui était censée lui donner vie. La elle avait eut une vision, elle marchait dans un jardin luxuriant, tout était vert, fleurit un véritable Éden.  Elle avait vu un homme dont les traits reste flou encore, il lui avait donner à manger, elle ne se souviens plus quoi exactement. Ensuite la vision c'était déformée, devenant sanglante, un champs de bataille, des cris, du sang, des hurlements de douleurs. Son cœur se mit à battre à nouveau fortement dans sa poitrine. Elle se souvient juste de son réveil, angoissée au milieu des bois, le visage trempé par l'eau bénité que le Sergent Geurius venait de lui jeter.

Elle avait raccompagner Saleth au dispensaire avec Herriston, au réveil de celui-ci, ils avaient pu partager la même vision qu'ils avaient vu, le recrue Elizabeth aussi avait du l'avoir, il fallait qu'elle lui demande. D'ailleurs qui était cette Yul, dont l'aura de noirceur tenter de pénétrer l'amure au chevet de Saleth. Elle avait cru comprendre qu'ils étaient amis.

" Je ne l'a sens vraiment pas, a t'elle soupirée en sortant sa tête doucement de l'eau."

Il y a aussi ce Monsieur Tharlson qui semble être un géant d'un autre monde qui lui avait demander des braises pour un rituel. Elle tache alors de ne pas penser aux choses que tout ceci pourrait entrainer pour le devenir des Veilleurs.

Elle restera longuement dans son bain jusqu'à que celui ci devienne froid, puis ira se coucher dans un recoins de la forge, c'est la où elle se sent en sécurité.

( Voilà ce que peut confier Victoria aux Veilleurs qui viendraient lui rendrent visite à la forge. )

Evgueny était resté tard dans la nuit seul devant le feu de l'âtre crépitant. Sa pipe longue en bouche il marmonna quelques paroles dans la langue des Vrykuls et semblait comme absorbé par les flammes dansantes... Puis son regard devint vif et alerte, et aussitôt, il quitta l'auberge en laissant le soin a Mia de transmettre ceci au Thane Norlf ou au second Matsu :

Citation :

Hwear ! En ces temps de malheurs et de troubles je m'en suis allé quérir le savoir nécessaire à la lutte contre ce vil sorcier démoniaque. Puisse Odyn m'accorder son savoir et Tyr me guider justement. Guettez moi au crépuscule du vingt-deuxième jour de ce mois sur la route nord du Comté.
Puissent les dieux favoriser mon destin et vous garder du vôtre.

N'oubliez jamais : Nous sommes les veilleurs postés aux frontières de l' espérance et du temps !

Evgueny le Long-Marcheur allait revenir ! Porté par la certitude du printemps et la volonté du triomphe...

HRP:

Evgueny était resté fumer toute la nuit devant le feu crépitant de l'âtre. Deux membres de l'Institut Azora étaient venus prêter main forte aux Veilleurs pour combattre le mage noir. Et une certaine Méri absente depuis des années avait fait son retour...

La parole de la Völva n'avait pas menti, le passé refaisait surface, et bientôt tout serait dévoilé. Patience...

Après avoir passé une partie de la soirée à entraîner Saleth, Jadis retourna dans sa chambre à l'auberge quelque peu soucieuse. Qui était ce Gerald Waldau mentionné dans les rapports et quel lien avait-il avec la Famille Waldau, dont le dernier représentant vivant était son jeune seigneur régentant son fief? Encore un mystère à éclaircir se dit-elle avant de s'endormir.

Elle avait du faire paquetage une nuit, un petit mot sur le bureau du Commandant :

Commandant, je vous laisse rapidement cette note, je dois me rendre à la chapelle de l'espoir de la lumière.
Un de mes proches compagnons de guerre est décédé, je me rend à son enterrement, je ne sais hélas combien de temps cela me prendra.
Bien à vous

Victoria Von Pelt

Certains lève tôt auront pu constater que Victoria Von Pelt c'est endormi contre la porte de la forge en armure, une bougie enfin les restes de celle ci proche d'elle.

Elle semble tenir un livre sur les démons ouvert dans un chapitre ou on reconnais un dessins d'infernal, sous ses cuisse un rapport scellè. Elle dort assise et personne ne semble vouloir la déranger et prendra la seconde porte jusqu'à son réveil pour déposer son rapport au bureau du Commandant.

Dans la forge Victoria aura laissé une petite affichette qu'elle à ramener d'Hurlevent épingler prés de sa paillasse.

Elle compte surement s'y rendre ...