Rumeurs de Sombre Comté

Après s'être entraîné avec le nain, esquivait une femme cauchemardesque.
On raconte que Clegane serait parti préparer des onguents à l'Aveuglette (subtile jeu de mot, mais ce sont bien les plantes  ), un truc spécial pour faire baisser la température . On dit également qu'il aura passé une bonne parti aux côtés du blessé, jusqu'au matin. Puis il aura ronflé une bonne partie de la matiné. 

<Quelle soirée! Etre serviable c'est fatiguant!>

Le Sergent Unicae avait ordonnée à Marner d'escorter la nouvelle venue quoi qu'il arrive. Et il s’exécuta, la suivant partout, se faisant taquiner, puis appelé "Médor" par l'elfe de temps en temps. Quoi que ça le dérangeait peu.

Fel'Awen l'a amené jusqu'à sa chambre que le Sergent lui a offerte et s'enferma avec lui pour la nuit...

Ils étaient seuls dans la chambre, isolé du reste du comté. Le Veilleur était un peu nerveux au début, mais au final, le Gilnéen se disait qu'il allait peut-être aimer cette soirée.

Marner se décida a marcher hors de la ville en ce soir. Avant son départ, il préviendra Peter qu'il reviendrait très bientôt, et aussi de ne pas trucider son petit frère tout de suite.

Le Gilnéen quitta le Comté, troublé par les mots de la nécromantienne.

"Au fond.. je t'apprécies."

Il secoua la tête et soupira, comment une non-morte pouvait-elle apprécier un homme? Ou l'inverse? Pourtant quand il a été forcé a passer à l'acte avec elle, attaché au lit, une part de lui adorait être dans ce genre de situation, et il se méprisa lui-même pour avoir resenti ça.

Il sorta de ses pensées dès que ses maux de dos sont de nouveau remis a piquer, puis brûler..

"Putain.. elle ne s'est pas retenu avec le fouet, la conne."

Certain matinaux avait pu voir le grand stromgardien attelé son cheval peut de temps avant le lever du jour. Mettant dessus des sacs de voyages.

Et ses mêmes matinaux aurait pu le voir chevauchée vers le nord s'eclipsant dans les brumes tels un esprit qui s'en allait.

Un homme tout à fait ordinaire arriva dans la matinée au comté et déposa une missive à l'hôtel de ville, puis il s'en alla tout aussi simplement.

Le seigneur Tharlson avait passé cette dernière semaine occupé entre les préparatifs avec Victoria et ses écrits. la grande table de la taverne était visiblement recouverte de parchemins, de tissus brodés, de livres de tabac à pipe... Voilà des jours qu'il se mettait à écrire pendant des heures...
Mais ce matin du dix-septième jour, plus nulle trace de fouillis. La table était propre, rangée et avait retrouvé son charme. En revanche deux épais et volumineux ouvrages avaient fait leur apparition sur les étagères de la bibliothèque...

La nuit fut fortement animée et bruyante à Sombre-Comté.. Effectivement, un certain individu au chapeau noir s’est mit à rouler comme un déjanté.. Faisant des tours aux alentours du comté.

Après une demi-heure, le pilote, peut-être par euphorie ou par folie se mit à faire gronder le moteur et à faire glisser son "Trois-roues" autour de la place, manquant de s'éclater contre les poteaux à plusieurs reprises, avant de se rediriger vers la route Sud à toute allure.

Franz' s'était adonnée toute la nuit a l'entretient du terrain d'entrainement, le défrichant, tondant le gazon, virant les taupinières, taillant les buissons également, leur donnant une forme d'armes, une épée pour celui a l'entrée du terrain et pour celui près de l'arbre central, une forme de fer de hallebarde. Le tout sous l’œil perçant d'Adriël.

A l'aube, elle suivait simplement les ordres, balayant la ville, armée d'un balais et d'une brosse ! Elle aura même nettoyé a l'eau et au savon le parvis de l’hôtel de ville

Sur le bureau de Geurius est déposé une brosse à cheveux avec un petit mot.

Citation :

Désolée que la tienne soit détruite. En voilà une nouvelle.

Vic

(fabuleuse brosse :p)

Franz avait déjà passé une nuit, une journée, une seconde nuit ainsi qu'une seconde journée a balayer, mais le travail avait été rapide durant la nuit, l'artère menant au sud de la ville avait été balayée ainsi que celle menant a l'Est, allez savoir comment elle s'y était prise, mais elle avait réussi ! En fin de seconde journée, elle terminait tranquillement la place centrale

Evgueny avait observé de loin l'affairement de Franz'. Tout souriant il semblait profiter pleinement du calme relatif du comté. Il profita de cette journée pour aller chasser et avait ramené quelques lapins qu'il avait laissé au soin de l'aubergiste.
Il était discret depuis une semaine, son temps était pris par ses recherches et surtout la préparation d'un grand évènement...

Tout part en vrille dans Hurlevent, elle y avait hier avec le Sergent Saleth et les Recrues Franz et John dans le but de recruter. Elle avait croisé Evgueny et une sorte d’auspice vêtu de noir et violet puant la magie noire à plein nez avez lancer des élucubrations :


" La cohorte des Damnés est votre seule change de survie, rejoignez le  Roi des Damnés, qu'il disait. "


Il a finit part partir et devant le peu de badauds passant à notre stand de recrutement le Sergent donnât alors quartier libre. Je me rendît alors avec Evgueny au marché pour de petites emplettes, l'auspice était présent blasphémant ses paroles insalubres aux citoyens, l'Urbaine à vite réagit arrêtant l'homme.


Au petit elle reçut une lettre simple dans sa boite aux lettre qu'elle montrerait à qui serait intéresser :

Citation :

Suite à la publication du premier numéro du Garnement le 20ème jour du huitième mois de l’an 37, dame Mairi Elisabeth O’Hara a été convoquée par le Guet Urbain. A l’issue de cette entrevue avec la Garde et le Magistrat Lynch, la journaliste a répondu des chefs d’accusation de “complicité” et de “Publication de journaux ou autres médias allant à l'encontre de la politique du Roy”. Actuellement enfermée, elle encourt entre 5 et 10 jours de geôles et 5 à 10 coups de fouet.

Cette peine semble d’une part liée à la défiance d’un ordre direct, celui du Magistrat Lynch, qui avait interdit la publication, mais aussi à la teneur des propos de la pétition d’Allifeur Tournepignon, considérés comme allant à l’encontre de la politique du Roy.

Cette condamnation, par sa fermeté, a le mérite d’éclairer sur ce qui relève, aux yeux du Guet Urbain et de la Chancellerie, des limites de la liberté d’informer.

Par la présente signature, je réclame la libération de dame Mairi Elisabeth O’Hara, proclame publiquement mon indignation quant à cette condamnation abusive. Je prie notre bon roi, qui a toujours fait preuve de mansuétude envers son peuple de condamner lui même mademoiselle O’Hara s’il estime que ses propos invitent au désordre et à la rébellion.

Par la présente signature, je m’engage à subir la même peine que dame Mairi Elisabeth O’Hara, considérant qu’elle n’a fait que son devoir de journaliste, et que la teneur de ses propos ne peuvent être considérés comme un outrage à la politique du roi et une invitation au trouble public. Si dévoiler la vérité est un délit, puisque exprimer une opinion contraire à celle de la Chancellerie est punissable par la loi, je me soumets à la législation du royaume, et accepte d’être sanctionné(e) à mon tour.

J’en appelle à la tolérance et au bon jugement de notre souverain pour ses sujets.

Les amis de la la liberté d’information

Elle en avait un peu parler à Evgueny, la veille les ragots arrivent vite aux oreilles de la Paladin même si certains ne valent pas le coup d'être diffuser. Part ses temps sombres elle se demandait si diviser le peuple étaient bénéfique à chacun ... Mais comme lui disait son grand-père tu aura beau forger du bronze il ne sera jamais autant résistant que le fer. A quoi bon tacher d'éduquer les gens si ils sont fait pour être idiot.


Elle se retirât alors dans la forge hésitant à forger une tête de cerf ou une tête  loup pour orner le pommeau de son futur époux en cadeau de mariage.

Certains auront pu entendre des sanglots semblant venir de la chambre de la Victoria cela durera une petite demie heure. Au matin elle restât dans sa chambre enfermée, personne ne l'a vit non plus dans l’après-midi.

La Paladin semblait perturbée.

Une poignée de prospectus volant en ville au grés du vent, certains détruit part la pluie.

Citation :

Citoyens et citoyennes de Hurlevent, l'ombre appelle une fois encore.

La froide ténèbre surgit et s'apprète à fondre sur votre ville...n'ayez crainte...ne fuyez pas, embrassez la.

A la nuit tombée, dans le cimetière des jardins tranquilles, eu sein du Bois de la Pénombre la 22ème heure du jour vous donnera l'occasion de rejoindre le camp de ceux qui sont destinés à vaincre, l'occasion d'acquérir un pouvoir sans limites.
La souffrance de la vie, l'arrogance des faibles touche à sa fin alors que les damnés lèvent leurs armes une dernière fois pour purger le monde.

“Le sceau des damnés apposé sur la lettre conclut l'invitation.”

C'est en geole, veillant sur Uni que Franz' passa la nuit, sifflant une bouteille d'hydromel.

A son réveil Uni put trouver l’asociale assise a ses cotés, la fixant de son regard froid, lui tendant un café fraichement fait. Elle alla se reposer ensuite.

Hier Marner fût très occupé et la fatigue commença a prendre le dessus.

Après une nuit mouvementée, le veilleur commença a faire des aller-retour entre le comté et la capitale toute la journée, ramenant du matériel sur sa bécane, il s'est clairement décidé à mettre la main à la pâte pour aider Adriël à retrouver son membre perdu.

C'est a peine après son retour qu'il se dépêcha à se mettre en service car le comté était en alerte. Il se mit à veiller sur les entrées, apercevant dans le même moment un individu suspect monté sur un loup.

Le Gilnéen attendit donc que les choses se calment un peu pour faire un dernier trajet vers Hurlevent, passant par le cabaret de Naila par la même occasion, sur place il garda un œil à un homme à l'allure suspecte et aussi très familière, mais il se décida à ne pas intervenir.

Après un verre de whisky généreusement offert par son amie, Marner est parti vers sa planque, pour charger le reste des ressources sur la place arrière de sa bécane.

Il revint au comté en déposant le tout à la forge, puis se força à marcher jusqu'à l'auberge pour se reposer, s'affalant sur le lit de la chambre vide de Nathalie.

Moraïa s'était décidée à rester jusqu'au retour de Norlf Brandacier. Elle avait épuisé ses dernières forces pour arriver jusque là et trouvait une certaine forme de sérénité à n'avoir plus qu'à attendre le dénouement.
Plus de vaines promesses, plus de mesures désespérées, plus de faux semblants, à jouer la comédie du bonheur tranquille. Même s'éloigner de sa boutique lui était d'un soulagement sans bornes. Ses quatre murs renfermaient des visions du passé qui la terrifiaient. A Sombre Comté, ces visions là s'accordaient avec le décor, au moins.

Après le départ de Charlie pour Hurlevent, elle était descendue prendre un peu l'air sur la grand place, échangeant quelques mots avec les deux Veilleurs présents et sentit bientôt ses forces péricliter. Elle se décida à rentrer dans sa chambre, peu disposée à s'offrir en spectacle.

Elle ne se montra pas de la journée, mais on pouvait entendre des bruits étouffés en passant près de sa porte.

Suite à sa promotion en tant que Sergent Enquêteur, Marner ira s'enfermer dans sa chambre, après s'être occupé du recrutement avec le précieux avis d'Adriël. Pourtant il ne dormit pas de la nuit, il était allongé sur le lit, les yeux grand ouvert.

Il se posa des centaines de questions à lui-même pendant toute la nuit, et resortira de sa chambre le lendemain matin avec un air fatigué, mais tout de même déterminé.

Après l'attaque survenue au Bois dans la soirée du douze, le Haut-Veilleur s'était retiré en solitaire dans les hauteurs du repaire des mendiants. Il s’essaya sur le tronc d'arbre surplombant la rivière près de la cascade, les jambes pendantes. Il était pensif... Il réfléchissait, il philosophait sur tout et rien, de toute évidence, il était morose. Ceux présents en ville avant l'attaque, et attentifs pouvaient aisément deviner la raison de ce retrait ; Le Haut-Veilleur se sentait ignoré.

Plus tôt dans la soirée, plusieurs Veilleurs demandaient la peine pour la sorcière détenue, le Haut-Veilleur se reprit à trois fois pour donner la réponse, mais personne ne semblait l'écouter. Il avait d'ailleurs fait remarquer cela à voix haute disant qu'il se sentait ignoré, mais personne n'avait réagit.

L'officier faisait autorité à sa manière mais tout le monde savait qu'il était loin de la figure autoritaire, après tout, celui-ci avait été nommé pour sa diplomatie. Probablement que cela ne pouvait pas durer, les générations changent, et les soldats ont besoin de figure autoritaire.

Le Haut-Veilleur allait-il retrouver sa place au sein de la milice ? Il se le demandait, il refusait catégoriquement de laisser la milice pour qui il avait donné cinq ans de sa vie, et beaucoup d'énergie. Il avait vu beaucoup de Veilleurs arriver, puis repartir. Il avait vu beaucoup de choses se passer dans le Bois et de plus il tenait aux miliciens comme à la prunelle de ses yeux. Il ne pouvait se résoudre à s'en aller. Secrètement il espérait que cette ignorance n'était qu'un "coup d'un soir" mais la peur lui restait en tête...

Ainsi il passa la nuit dehors, pour revenir à Sombre-Comté tôt dans la matinée afin de prendre ses tours de garde, veiller sur les blessés, veiller sur la ville, veiller sur le bois, veiller sur ses Veilleurs. Car telle était sa tâche.

Pour bruler les monts de cadavres Franz' avait du siphonner le réservoir de la moto de Marner sur ordre de Victoria, elle avait passé une bonne partie de la nuit a superviser le brulage des cadavres et le lendemain matin elle aida a rependre la chaux vive sur les os

Elle consacra sa matinée a aller s'effondrer dans un lit ou sur un des fauteuils du dispensaire.

Dans la journée, tout comme prévu, six hommes lourdement armés et accompagné d'une charrette tirée par deux chevaux arrivèrent à Sombre-Comté. Sans dire un seul mot, il entrèrent dans l'auberge, et retirèrent les affaires et biens du seigneur Tharlson. Ils repartirent silencieux dans l'après-midi, chargé de leur lourd butin...

Dans la soirée du 12ème jour du 9ème mois de cette année, il aurait été entendu dire que John aurait fini un poème dédié à l'Amour et qu'il s'apprêtait à le faire entendre à un groupe restreint d'amis amoureux de la poésie au crépuscule du 13/09.